Psychologie de l'enfant à l'adulte
  
  

Traditionnellement, le terme hypnose désigne un état modifié de conscience ainsi que les techniques permettant de créer cet état et les pratiques thérapeutiques utilisées pendant cet état. Cependant, contrairement à une idée répandue (selon laquelle l’hypnose est une forme d’inconscience ressemblant au sommeil), des recherches récentes suggèrent que les sujets hypnotisés sont pleinement éveillés et qu’ils focalisent leur attention, sous une forme d’hyper concentration (ce qui est mon avis).

Le champ de ses applications couvre aujourd’hui des psychothérapies et des traitements de désintoxication. Certains praticiens, dentistes ou chirurgiens, l’utilisent comme moyen d’anesthésie.

Dans l’hypnose Ericksonienne, le thérapeute ne fait pas de suggestions directes ; il utilise des métaphores ou des récits pour que l’inconscient s’oriente de lui-même vers la bonne solution. Il demande également au patient de participer à sa mise en condition hypnotique.

Dans mon cabinet, l’hypnose intervient parfois comme support à mes autres approches thérapeutiques, mais aussi en tant que thérapie propre, lorsque le patient ne ressent pas le besoin de passer par la compréhension du symptôme, de sa souffrance, de son mode de fonctionnement psychique et relationnel.

Il s’agit plutôt d’une thérapie destinée à entrer directement en relation avec l’inconscient du patient, afin que celui-ci trouve les ressources inconscientes nécessaires à la suppression ou l’atténuation d’une douleur physique (maux de tête, douleurs musculaires…) ou d’une souffrance psychique (anxiété, traumatisme).

Dernière chose, et contrairement aux idées reçues, l’hypnose Ericksonienne ne permet pas de prendre le contrôle du patient : le patient garde le contrôle de lui-même et il n’accepte de faire ou de dire que ce qu’il souhaite vraiment.